Ce n'est pas l'escalade des envergures.
Ce modèle "ne fait que 5m" d'envergure contre 5,5m pour celui que j'ai vendu à Jean, le Ventus2C.
Mais quand on a gouté aux grands planeurs, on ne peut qu'y revenir et Jean y a gouté avec son VentusC en 3,75m.
C'est une autre dimension dans le pilotage, l'inertie, le rendement des profils, ...C'est magique à voir et contrôler aux manches. Rien à voir avec un petit planeur qui se dandine dans le ciel
Des mauvaises langues diront qu'on les visualise mieux...
Au départ, je ne voulait faire qu'un 3m, mais j'ai craqué sur ce kit trouvé par hasard.
Et je ne regrette pas au vue de la qualité fournie.
Mon LAK17 FES en 6m de MCM est au même prix de base, mais c'est loin d'être de la même qualité.
Les 4 volets sont une reproduction du modèle grandeur. L'Arcus est une extrapolation du Duodiscus sans volet, avec une amélioration de 4 points du taux de finesse (sauf erreur de ma part ).
On peut modifier le profil de l'aile sur toute l'envergure pour l'adapter aux circonstances du vol.
En modèle réduit c'est moins flagrant, mais on sent un plus. Tout est une question de réglage, Uncle Jim pourrait longuement nous en parler.
Ce qui est le plus utile pour moi, c'est l'usage des volets pour ralentir le modèle lors de l’atterrissage.
On joue entre les AF, le volet intérieur en fort positif, le volet du milieu en négatif, et l'aileron reste entièrement fonctionnel pour contrôler l'assiette.
Nos pistes ne sont pas si longues, nos pentes du sud encore moins pratiques.
Pour avoir déjà évolué sur des grandes pentes comme la Dune du Pilat, La Madelaine dans les Pyrénées, le col du Glandon dans les alpes, l'Alpe d'Huez, Chérance le long de la Seine, la Banne d'Ordanche..., c'est grisant avec un grand planeur sur ces pentes à rendement laminaire.
On retrouve presque les mêmes sensations qu'aux manches d'un vrai planeur, le coup de fesse en moins
Voilà une bonne idée, faire au sein du club, des expéditions modélistes sur des beaux sites.
Si le temps le permets, le 28 juillet je serai à la rencontre planeur sur la pente de Panat dans l'Aveyron.
Ayant reçu le vinyle blanc, j'ai commencé le recouvrement des rallonges d'aile et de la dérive.
Il n'y a pas de servo, leur volet est entrainé par un ergot venant du volet adjacent.
Je ne mets surtout pas le vinyle directement sur le bois.
J'ai passé de l'enduit, poncé, passé un bouche pore , poncé à nouveau, puis dépoussiéré.
Il faut une surface lisse et solide pour poser le vinyle. C'est plus joli mais surtout cela permet de décoller si besoin le vinyle sans arracher le bois !
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A suivre
