Amicale Modéliste de la Vallée de l’Hérault

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Régler la vivacité de son hélico.

Un hélico a la particularité de pouvoir être réglé à la main de son pilote. On peut régler un hélico pour qu'il soit très violent pour la 3D, comme très doux pour l'apprentissage. Bien entendu, certaine machine auront un potentiel plus porté vers les vol agressif, d'autre vers les vol de précision. Un Trex par exemple est une machine plus porté vers les vol agressif. Un raptor, même si il est capable de 3D, sera plus dans le style F3C (précision), il ne faut pas oublier cependant qu'il est plus facile de calmer un hélico que de le transformer en bête de course. Alors, renseignez vous bien avec d'acheter un hélico sur son vrai potentiel.

Il y a comme dans l'habitude de l'hélico, plusieurs paramètres qui vont influencer la vivacité de celui ci.

La première sera la vitesse de rotation de son rotor. Il est bien entendu logique qu'un rotor qui tourne très vite sera plus apte a faire des vol agressif, a avoir un comportement nerveux. Il ce trouve que les réglages de la radio permettent de calmer celui ci même si il tourne très vite. De plus, l'inertie du rotor grandissant avec sa vitesse, ceci à cause de l'effet gyroscopique, vous comprenez donc qu'un minimum de vitesse au rotor est appréciable dans tout les cas. Un rotor qui tourne trop lentement ne sera donc pas bon dans tout les cas.
Ainsi, une vitesse de rotor élevé reste préférable.

Autre point qui va influencer la vivacité du rotor sera la barre de bel. Il est logique de penser que celle ci jouant sur la stabilité de l'hélico, plus les palettes hiller seront lourde, plus elles stabiliseront l'hélico et le rendront moins vif. Donc si vous voulez un hélico vif, il vous faut des palettes légères, un hélico plus calme, au pire il faut lester la barre de bel grâce à l'ajout de poids contre les palettes.

La longueur de la barre en elle même va influencer aussi la réactivité de l'hélico. Une barre de bel longue permettra aux palettes d'avoir une vitesse de déplacement plus grande et donc, une meilleure efficacité. On pourrait penser qu'ayant plus de chemin a faire a cause du bras de levier l'hélico sera moins vif, mais il n'en est rien car on cumule à la fois vitesse et longueur du bras de levier qui permet de réduire l'effort de la palette hiller, le contraire ferais qu'avec moins de vitesse les palettes auraient un effort plus important à donner, avec une vitesse inférieure.

Il faudra donc trouver un bon compromis entre la longueur de la barre de bel et le poids des palettes hiller. A savoir que dans tout les cas, une barre longue permettra une bonne directivité. Du coup, préférez jouer sur le poids des palettes que sur la longueur de la barre de bel.

Certaines mécaniques permettent aussi de toucher aux longueurs des bras de commandes, mais ceci est plutôt compliqué. J'en parle pour que vous sachiez à quoi peut servir plusieurs positions sur les têtes pour les rotules de commandes, mais laissez les d'origine, en général, cela va bien tel que les préconisent les notices de montage.

Les pales également jouent un rôle important. Leur poids donnera au rotor une inertie gyroscopique plus ou moins importante. Un pilote de 3D préfèrera donc des pales légère, un pilote F3C de bonne pales plus lourde.

Le plus gros du boulot restera dans la radio elle même.
Il existe plusieurs menu permettant de toucher à la vivacité de l'hélico. Celle ci se règle principalement sur l'incidence, ou l'inclinaison, que prendra le plateau cyclique. Plus il aura de l'incidence, plus le rotor sera vif.

Pour le régler, vous avez deux menu:

le premier est le menu de mixage du plateau pour les plateaux cyclique en CCPM ou utilisant un mixage des servo (les H1, on utilisera simplement la course des servo). Vous retrouverez comme on l'a vu en parlant du réglage des plateaux cyclique trois valeurs dans le menu de mixage: AIL (aileron) ELEV (elevon, ou profondeur) et PIT (le pas)

Pour la vivacité, celles qui nous intéresse seront les valeurs de AIL et ELEV.

Par défaut vous aurez des mesures qui règle l'hélico dans son domaine de vol de prédilection, un Trex à 50% de valeur dans le menu de mixage sera plus vif qu'un raptor par exemple.

Si lors du premier vol, vous trouvez cependant que votre hélico n'est pas assez vif, il vous suffira d'augmenter la valeur de mixage du CCPM sur ces deux valeurs: AIL pour les ailerons et ELEV pour la profondeur.

En revanche, si vous trouvez que votre hélico est trop vif, ne le diminuez pas, le jour ou vous voulez augmenter le débattement parce que vous rajoutez une courbe de gaz et de pas IDLUP, vous allez devoir augmenter à nouveau cette valeur et du coup, vous devrez réduire à nouveau les débattements dans un second menu pour retrouver la vivacité qu'il avait sur les premières courbes.

Ainsi, si vous le trouvez trop vif, il ne vous faut pas diminuer ces valeurs, mais aller dans le menu de réglage du dual rate et de l'exponentiel.

Alors qu'est ce que le dual rate:

Le dual rate est une fonction permettant de diminuer ou augmenter le débattement d'une fonction. Cela marche également sur un avion. Par exemple, au lieu de diminuer la course des servo aileron séparément, si vous allez dans le dual rate, vous diminuerez symétriquement les deux servo car le dual rate va jouer sur la fonction entière et donc, tout les servo y étant attribué.

Ainsi, vous aurez mieux fait de diminuer la valeur de dual rate sur la fonction que vous trouver trop vive et conserver la possibilité d'avoir des débattements plus grand pour une éventuelle courbe plus agressive.

Il existe un piège qui n'est autre que de trop limiter le débattement de votre plateau cyclique. Imaginez qu'un imprévu vous oblige à écarter d'un danger quelconque votre hélico. Si vous n'avez pas assez de vivacité vous risquez fort de ne pas pouvoir éviter ce danger.

Ainsi, avant de trop réduire les dual rate, pensez que parfois 10 ou 15% d'expo sur la fonction concerné vous calmera l'hélico de façon très efficace sans pour autant l'empêcher d'avoir de la vivacité si besoin.

Là, je viens d'essayer de vous expliquer de manière théorique comment régler votre hélico sur le point de la vivacité. Il va de soit qu'en en restant là, je ne parlerais que du coté le plus important, c'est celui du ressenti du pilote. Si vous le trouvez trop mou: augmenter les valeurs de AIL ou ELEV ou les deux dans le menu de mixage du plateau cyclique, si il est trop vif, utilisez le dual rate et l'expo. Si vous faites ça, vous le règlerez pile comme vous le voudrez. Mais il est bien parfois de rentrer plus dans le coté technique et prise de tête....

Aussi, la parti qui va suivre va être une explication théorique et de mesure à prendre, mais vous pouvez vous en passer, juste il est important de savoir les choses...

Un réglage peut donc ce faire au ressenti, mais aussi à la mesure précise. Cela aura l'avantage en discutant avec les collègues de bien situer à quel niveau de réglage ce trouve un pilote et sa machine, de mieux guider les autres, tout comme pour le pas. Si je me contentais de régler le pas sur mon ressenti, jamais je ne pourrais vous dire qu'il faut environ 10° de pas à ajuster suivant les besoins du pilote, ou même pouvoir vous répondre si on jour vous me dites que vous avez 15° de pas que c'est beaucoup trop....

Ainsi, tout comme le pas, on peut mesurer l'incidence et il existe des normes par défaut, à ajuster comme d'habitude aux besoins du pilote.

L'incidence du plateau cyclique ce mesure comme le pas en degrés: ° , et cette mesure ce prend sur la barre de bel avec un incidence mètre.

Point de vu théorique, il peut être intéressant de savoir qu'une pale opère un décrochage dynamique arrivé au delà de 18°. Ceci comprend le pas du rotor ainsi que l'incidence du plateau cyclique. le décrochage dynamique ne veut pas dire que l'hélico va tomber, mais la pale décrochant, le moteur sera mis trop en charge et il va s'écrouler en vitesse de rotation. Cela peut engendrer dans les pire des cas une consommation excessive pouvant porter préjudice au moteur et contrôleur ainsi qu'à la lipo. Mais étant des moments très bref, il est rare que les dégâts soit visible.

Revenons à notre incidence. Comment la mesurer:

Il vous faut pour cela poser l'incidence mètre sur une pale, et mettre la barre de bel bien à 90° de l'axe principal.

De manière théorique, il convient de mettre 6,5° d'incidence. Voici comment procéder:

On va commencer par régler l'incidence a la profondeur. Pour cela, mettez les pales à 90° de l'axe de l'hélico, en travers donc. vous réglez votre incidence mètre sur 0°et alignez votre barre de bel sur l'incidence mètre (comme pour régler le pas) ceci afin que le rotor lui même soit à 0° de pas, ceci est très important sans quoi tout sera faux, bien sur, ne plus toucher au manche des gaz....

Pour la suite, mettez votre incidence mètre sur 6.5°, et vu qu'on règle la profondeur, tirez ou poussez le manche de profondeur. vous n'aurez plus qu'a aligner l'incidence mètre sur la barre de bel (resté à 90° de l'axe pour sa part) afin d'avoir ces 6.5° d'incidence.

il vous faudra faire de même avec les ailerons, mais en mettant les pales dans l'axe de l'hélico.

Je vous avoue pour ma part, avoir réglé au début l'incidence ainsi,, mais j'ai fini par le régler sur mon ressenti et ne connais mes mesure que pour les avoir effectué après réglages.

Ainsi, je peux vous dire par exemple que sur mon trex 700 je suis à 11° de pas au maxi et 10° d'incidence. Vous allez me dire qu'il y a un problème, et je fais exprès de vous donner mes mesures afin de vous expliquer ce qui va suivre. Tout a l'heure, je vous ai dit qu'une pale subis un décrochage dynamique à 18° de pas. ceci ce calcule par l' addition du pas et de l'incidence. Ainsi je suis à 21° de pas maxi sur mon T700. J'ai donc des réglages pouvant engendré un décrochage dynamique, mais tout ce joue au manche. Il est très rare d'avoir à cumuler les deux incidences, ainsi pour être à 21° de pas il me faut non seulement être plein pas au manche des gaz et le plateau cyclique incliné a son maximum. on a quand même de la marge avant d'y arriver.

un petit point intéressant, suivant la gamme de la radio, vous allez pouvoir régler deux valeur de dual rate interchangeable en vol via un switch. Les radio comme la T8, la T10 de chez futaba et surement leur équivalent et au dessus permettent de faire un réglage propre à une courbe de pas, ou plutôt un mode de vol, normal ou idlup, même si il y a trois courbes idlup de programmées, chacune aura son réglage de dual rate. Il en va de même pour le gain du gyro. On peut bien entendu attribuer sur ces radios des valeurs sur un switch, mais c'est très agréable de régler chaque incidence de manière différente suivant les courbes utilisées.

ainsi donc, vous en savez plus maintenant sur la façon de régler la vivacité d'un hélico RC. Vous comprenez maintenant pourquoi une radio programmable est largement préférable à une radio de kit RTF...

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L'apprentissage du pilotage hélico... Quelle progression logique?

Le pilotage hélico est surement un des plus difficile à acquérir. Cela demande du temps, de la patience, de la ténacité, on pourrait même qualifier un pilote hélico de têtu, cela est une qualité nécessaire pour apprendre à piloter un hélico.

SI je peux commencer par vous donner des conseils:

Ne vous attendez pas à faire voler en translation un hélico en deux temps trois mouvements. Cela demande du temps, beaucoup de temps... on dit qu'il faut six mois pour maitriser son hélico, pour commencer à le maitriser... Bien sur, certain seront plus rapide, d'autre plus lent, beaucoup plus lent....

Du coup, mon second conseil sera de prendre du plaisir avant tout. Apprendre est une chose, mais là ou il n'y a plus de plaisir... De plus, s'amuser aide énormément à apprendre, la régularité dans les vol est importante. Plus vous serez assidu, plus le pilotage rentrera et vous serez logiquement plus à l'aise.

Ne vous considérez jamais comme gagnant, rien n'est acquis et le plus grand danger pour un pilote hélico est l'excès de confiance. Il est amusant de penser qu'un hélico est comme "vivant", si vous ne le respectez pas, si vous vous estimez comme ayant gagné par avance, il ce chargera de vous rappelez à l'ordre et ben souvent, estimez vous heureux si cela reste matériel, seul le porte feuille souffrira et votre amour propre aussi...

Ne grillez pas les étapes. Même si je vous déconseille de ne voler que pour progresser, il est important de ne pas mettre la charrue avant les bœufs... Il y a des choses à apprendre en priorité, ce n'est pas pour rien. Pensez que votre machine peut vite est aussi dangereuse qu'une arme...

Il me reste a vous expliquer rapidement comment devrait évoluer l'apprentissage du pilotage hélico.

Au tout début, les premières choses à apprendre sont les stationnaires.

je dis "les" car il ne s'agit pas de tenir son hélico en l'air pour prétendre savoir le faire voler en stationnaire.
Vous avez huit stationnaire existant mais je ne vous parle là que des quatre stationnaires a l'endroit: queue vers soit, profil gauche, profil droit et de face.

Cette étape est extrêmement importante et un pilote ne maitrisant pas les quatre stationnaires ne pourra jamais être à l'aise dans son pilotage. Il est fréquent par exemple de voir des pilotes faire voler leur hélico régulièrement en biais ou par exemple revenir en crabe (observez bien les hélico évoluer a la piste, vous reconnaitrez vite ces pilotes là).

Ceci sera dut simplement au fait qu'il est mal à l'aise sur les stationnaires face ou profil et qu'il a forcément une certaine angoisse à mettre son hélico dans cette position. Tant qu'il ne s'agit que d'angoisse et qu'il vole en crabe c'est sur, c'est pas très beau, mais imaginez si suite à une erreur de pilotage il fasse une inversion parce que ayant tenté une translation il n'a pas maitrisé le face et tombe son hélico dans les spectateurs sur le bord du gymnase ou dans le public lors d'un meeting.....

Ne croyez pas que ça soit illusoire d'imaginer ça, il y a une passe dans le pilotage hélico ou la plus grande cause de crash et lié aux inversions.....

Ainsi, les stationnaires sont et doivent être une priorité pour tout pilote apprenant à voler. Je ne m'étalerais pas sur la façon de les apprendre, je garde cela pour les élèves du double commande du club.

une fois les stationnaires maitrisé, il s'en vient les translations. On appelle translation un déplacement d'un point à l'autre. Ainsi, faire une ligne droite en crabe dans le gymnase ou sur la piste est une translation. L'utilité de connaitre les stationnaire avant de faire des translation est justement que vous serez nettement moins gêné par les inversions. Il vous faudra juste apprendre à gérer le cyclique et le pas. Cela se rapproche pas mal du pilotage avion et donc, si vous maitrisez tout les stationnaire, cette étape sera assez rapide.

Cela dit, il serait trop simple que les chose s'en arrête là... L'hélico n'étant pas le plus facile à apprendre il y a toujours un mais....

Il y a translation et Translation.... C'est à dire que le plus facile n'est pas ce que l'on croie et le plus facile n'est pas forcément le plus formateur.

Du coup, pour y être passé, je connais le plaisir de faire une bonne pointe de vitesse, de passer un virage sur la tranche, de faire claquer les pales dans des virages rapides et serrés, mais ceci est très facile au bout du compte... Si vraiment vous voulez maitriser votre hélico, c'est en allant lentement que vous y arriverez.

Il n'y a pas plus formateur de de faire des translation lente, de maitriser en précision toute les phases d'un virage et c'est là que maitriser les quatre stationnaires devient très important. Celui qui sait translater lentement pourra faire de belle pointe de vitesse et de beau virages bien dans l'axe, celui qui peut translater lentement c'est celui qui maitrise ces quatre stationnaires...
Je défie un pilote qui vole toujours vite de faire un beau virage lent tout en précision... C'est possible, mais ça risque d'être rigolo à voir.

Ainsi, l'apprentissage du pilotage hélico débute par les quatre stationnaires a l'endroit, les translations lentes et les translations rapides.

Celui qui en arrive là peut maintenant en toute sécurité penser à passer ces premières figures tel que looping, renversement, backflip et tonneau, celui qui en est là, n'a besoin d'un professeur en double commande que pour ce rassurer et éviter de casser bêtement son hélico, celui qui en est là, peut être fier et dire qu'il sait piloter son hélico.

Lors de son apprentissage, ne croyez pas qu'un pilote hélico passe sont temps à apprendre, apprendre etc etc... Ça, il le fait tout le long de sa carrière de pilote. Au début, je déconseille pour ma part totalement de ne faire que travailler des exercice. Il est très important de prendre du plaisir, ainsi il est normal de ne passer à la rigueur qu'une lipo par session de vol à bosser les stationnaire ou translation lente et les autres, à ce faire plaisir tout simplement comme bon nous semble.


Pour la suite, le pilotage hélico étant très complexe et complet, il serait trop long de détailler. Entre les stationnaires dos, les translations en marche arrière, les translation avant et arrière sur le dos, les figures etc etc, chacune de ces étapes est un apprentissage et demande beaucoup de temps, moi qui vous écris aujourd'hui ne possède pas toute ces phases encore et m'efforce à les apprendre tout en me faisant plaisir à chaque sorti.... Il faut tout une vie pour les acquérir et encore, les pros en inventent chaque concours... Mais déjà, translater dans tout les sens sans la moindre gène est une étape importante à franchir. Arrivé là, à vous de choisir ce que vous voulez faire: maquette, voltige, 3D, ou simplement voler sans prise de tête.

Dernier point, Ne pensez pas qu'il y a une régularité dans les progrès qu'on fait. Il va y avoir des périodes ou immanquablement vous allez avoir l'impression de stagner. Sachez qu'un apprentissage hélico fonctionne par pallier. Une période vous allez apprendre et réussir beaucoup de chose, une autre période vous n'allez rien faire de plus. Simplement arrivé un moment, nous avons besoin d'automatiser cela et inconsciemment, tant qu'on n'a pas automatiser les acquis, on saturera et n'apprendrons rien d'autre, juste parfaire ce qui a été appris et ce l'attribuer. Alors ne vous inquiétez pas de n'arriver à rien apprendre, dans ces périodes là, contentez vous de faire ce que vous savez et volez, c'est simplement que vous perfectionnez ce que vous avez appris.

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Comment choisir les éléments électriques: Le moteur, le controleur, les accus .

Vous vous en doutez, vu l'exigences des réglages en hélico, il ne convient pas de prendre n'importe quel combo et le jeter dans un hélico afin d'avoir un système parfaitement opérationnel et homogène.

Si vous choisissez mal un des éléments, les conséquences peuvent être dramatique: moteur qui grille en plein vol, contrôleur qui se met à cramer, accu qui prend feu.... Il existe certaines règles à respecter, et celles si commencent par celle de connaitre un minimum le matériel.
Ce chapitre va traiter du moteur de façon rapide. Les moteurs sont des éléments assez complexe, aussi je ne vous parlerais que du principal, notre amis Jacques va surement vous faire un topo beaucoup plus complet que ce que je pourrais faire. Alors je m'en tient au principal concernant la mise en œuvre sur un hélico.


Le moteur est surement le plus difficile à choisir. De lui va dépendre tout le reste et tout le reste devra obligatoirement être capable de suivre la cadence que le moteur va imposer. En effet, si il y a un chef d' orchestre à tout l'ensemble de propulsion, se n'est ni le contrôleur et encore moins l'accu contrairement à ce qu'on peut lire à droite ou a gauche sur le net, mais bel et bien le moteur.

Le moteur va ce choisir selon quelques critères. En regle générale, les fabricants d'un hélico conseillent eux meme un type de moteur, sachez qu'il vaut mieux les respecter, la machine ayant été étudié pour ces puissances indiquées. Cela dit, décomposons ce qui va faire les caractéristiques d'un moteur.

La première sera sa vitesse de rotation. On apelle le KV, elle s'exprime en tour par Volt.
Pour ceci, il est relativement difficile de juger quelle vitesse sera nécessaire si on ne connait pas les donné du fabriquant de l'hélico.

un Trex450 par exemple demandera un moteur entre 3500 et 4000kv pour être performant. Un Trex 600 un moteur dans les 600kv sous 12S lipo ou 1100kv sous 6S lipo.

Mais si vous ne connaissez rien, il vous faudra calculer en respectant une perte d'environ 10 à 20% la vitesse qu'aura le rotor sous le KV du moteur, la tension de l'accu et le rapport d'engrenage, ceci demandera donc au minimum de savoir quelle vitesse de rotation moyenne aura un hélico de la classe concerné. Vous comprenez donc que coté vitesse de rotation du moteur, il vaut mieux avoir les données du fabriquant de l'hélico.

La seconde caractéristique sera la tension d'utilisation.

Un moteur est donné de par son fabriquant pour une tension d'utilisation maxi. Il est hors de question de la dépasser car le moteur ne tiendrait pas le coup, et sous cette tension, pour développer toute sa puissance la consommation en serait énormément augmenté (la loi du calcul de puissance: P=U X i , très utilisé en modélisme électrique.)

Ainsi prenons l'exemple d'un moteur tournant sous 6S maximum et développant 1600W (exemple du moteur que je suis en train de monter sur mon GAUI EP425....)

pour développer les 1600W sous 6S, le moteur consommera 1600= 22.2 X i

i= 1600/22.2 = 72A

sous 5S par exemple:

i= 1600/18,5= 86A

il est très important de connaitre la consommation que le moteur sera susceptible de développer dans ces retranchement, car de cette valeur dépendra le choix de tout le reste.... Ce petit calcul permet de vous démontrer également qu'il vaut mieux choisir un moteur afin de l'utiliser dans la plage d'utilisation de tension maxi afin d'avoir une puissance maxi avec une consommation minimale. Sur un hélico en plus, un moteur tournant plus vite va demander un rapport d'engrenage supérieur, ainsi, étant mieux démultiplié il forcera moins et consommera encore moins. Donc tout est à l'avantage pour utiliser un moteur dans sa plage d'utilisation maxi coté tension.

la troisième caractéristique sera la consommation maxi. Ce n'est pas tout les fabriquant de moteur qui indiquent la puissance maxi que développera un moteur. la conso max vous aidera à la calculer et ainsi, savoir si le moteur visé sera plus apte à la voltige, la 3D ou les vols maquettes.

il y a une quatrième caractéristique qui n'est autre que le type du moteur. Vous avez des inrunner et des outrunner. en hélico il vaut mieux utiliser un outrunner. Tout simplement car ayant les aimants à l'extérieur du bobinage, ils sont plus nombreux, avec un diamètre des partis en rotations beaucoup plus grand. Uu coup, ces moteurs sont beaucoup plus coupleux et mieux refroidis car plus ajouré.

Voilà pour les moteurs, le plus simple vous en conviendrez et donc bel et bien de s'en tenir aux donné constructeur. Jongler avec les caractéristiques des moteurs pour ce faire son propre combo demande un minimum de connaissance des config déjà existante ainsi que de la machine elle même......

 

Comment choisir les éléments électriques: Le contrôleur et l'accu.

Comme je vous l'ai dit sur le choix d'un hélico, de lui va dépendre le choix des éléments suivant le moteur. Le moteur est donc le chef d'orchestre et c'est lui qui va dicter la cadence a fournir. De lui va donc dépendre le choix du contrôleur et des accus.


Comme vous vous en doutez, un moteur fonctionne sur une tension maxi donné par le fabriquant et nous avons vu dans la parti concernant le moteur qu'il vaut mieux l'utiliser sous la tension maxi. Ainsi, le premier critère pour le choix du moteur sera donc que lui aussi fonctionne sous la tension maximale.

Pour le contrôleur, il conviendra aussi qu'il soit capable de fournir la consommation maxi que va demander le moteur. Donc il vous faudra savoir comme on l'a vu plus tôt quelle sera la consommation maxi que pourra demander le moteur pour développer toute sa puissance, car le contrôleur devra être capable de la fournir.

Si ce n'est pas le cas, cachez que soit le contrôleur a un bon programme interne et va réguler la puissance et brider le moteur (ce qui le fera chauffer) soit il ne va pas réguler mais va bruler.

Pour le contrôleur, ces deux points sont les principaux. Sachez tout de même qu'il serait très agréable d'utiliser un contrôleur pouvant etre programmé en mode hélico pour le soft start (démarrage lent) ainsi que l'absence de frein car en hélico cela est plus dévastateur que sans.

L'accu.

L'accu est le dernier maillon de la chaine mais pas les moins important. c'est lui qui va dépendre de tout les éléments qu'il y a avant lui. C'est lui qui va assurer les arrières en quelques sorte et donner à manger à tout ce petit monde.

Bien souvent , on met l'accu sur un pied d'estale et on le place en roi de la configuration. Pour ma part, je me plais à le considérer en élément passif en quelques sorte. Pour définir un accu, disons que les autres demande, lui il fournis et c'est grossièrement tout, le reste sera simplement ce qui va définir sa duré de vie.

Il convient donc d'une part de savoir choisir l'accu pour suivre le moteur et le contrôleur mais aussi accessoirement, savoir utiliser le codage étant inscrit dessus pour une bonne utilisation. Car en fait, vous pourrez utiliser un accu vite choisie, mais il ne sera peut être pas le meilleur choix.

Pour commencer, que signifie les codages sur les accus:

prenons l'exemple d'un accu utilisé fréquemment sur un hélico de classe 450. les lipo 3S.

pour commencer pourquoi 3S (11,1v)?? tout simplement parce que c'est la plage d'utilisation maxi des moteurs utilisé principalement en hélico de classe 450. Donc le premier critère, tout comme le contrôleur doit être capable de tenir la tension maxi d'utilisation du moteur, le moteur lui doit être égal à la tension maxi d'utilisation du moteur. (Logique, mais il me faut bien le dire....)

Le second critère sera la capacité. La capacité s'exprime en Mah. Sur un 450 on utilise en moyenne des 2200mah. Sachez que plus la capacité est importante, plus l'autonomie sera grande, arrivé à un certain point.... car le poids est un élément très important aussi. Un hélico utilise un poids d'accu moyen. Plus il est lourd, plus la consommation en sera grandis. Donc un accu qui à cause de sa capacité trop grosse sera trop lourd, perdra tout le bénéfice de sa capacité.

De même, une capacité plus petite diminuera quoi qu'il en soit l'autonomie du modèle.

Donc concernant la capacité d'un accu, il vaut mieux savoir quelle est la capacité préconisé par le constructeur et ne la faire varier que très peu.

Le troisième critère pour un accu, et pas des moindre, sera sa capacité de décharge.
Il faut savoir que choisir un accu uniquement pour sa tension et sa capacité c'est un peu jouer a la roulette russe.... Il y a de gros risque. le moindre de ces risque sera une duré de vie très réduite de l'accu. la plus grande sera le feu...

Vous trouverez sur tout les accu un chiffre suivie de la lettre C. Ainsi, si on décompose, on a de marqué sur un accu pour classe 450:

3S 2200mah 20C

j'ai prix l'exemple du 20C car c'est très courant.
Pour calculer la capacité de décharge de l'accu c'est très simple, il faut multiplier la capacité par le nombre de C.

Reprenons l'exemple du EP425 cité dans le choix sur les moteurs.

on a vu que le moteur de mon hélico va pouvoir demander pour développer sa puissance maxi 72A. Il me faut donc choisir un contrôleur capable de fournir ces 72A (celui que j'ai pris peut aller jusqu'à 85A) mais l'accu aussi doit être capable de les fournir....

J'ai jeté mon dévolu sur les 3300mah 30C. Est ce suffisant??? ben faisons le calcul:

3300 X 30= 99000 soit 99A

mes accu choisis le sont parce qu'ils peuvent fournir la puissance de 99A.

dans le cas de l'accu 3S pour notre 450: 2200 X 20C= 44A. la plus part des moteurs pour 450 étant donné pour 35A, ce genre d'accu suffira.


Âpres, il faut savoir quand même que si le taux de décharge est trop faible, l'accu ce dégradera trop vite au mieux, au pire il peut gonfler et prendre feu. J'ai en exemple une question qu'on m'a envoyé par mail car la personne s'inquiétait d'avoir lu sur le net je le cite: "qu'il valait mieux diviser par 2 le nombre de "C" plutôt que de l'augmenter afin d'éviter un taux de
décharge trop fort qui pourrait endommager l'appareil"

Quelle grossière erreur et combien il a eu raison de demander conseil avant de mettre en pratique ce conseil de fou.....

Le modèle en question est un petit birotor à moteur charbon. l'accu en question un 800mah 10C...

l'ensemble des moteurs est capable de tirer quasiment 10A sur un gros appel de pas.... si on calcule rapidement:

800 X 10= 8A!!!!! déjà d'origine l'accu est trop faible et sa duré de vie sera obligatoirement faible...

si on suit le conseil de sa source on passe sur du 5C....

800 X 5 = 4A!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

dans ce cas là, il est clair que l'accu ne tiendra pas le coup et le risque de feu est important....

dans son cas a lui, je lui ai conseillé de partir sur du 15C, ce qui donnerait 12A et donc, la lipo fatiguera moins. (cette petite situation me permet de lui expliquer du coup pourquoi il ne fallait surtout pas prendre un accu avec moins de C.)

Concernant le taux de décharge, vous comprenez maintenant que ce n'est pas parce que l'accu est capable d'envoyer 150A qu'il va les envoyer, on a vue au fil des deux dernier sujet que c'est le moteur qui dicte la consommation. L'accu va donc envoyer ce que le moteur demandera, il faut juste s'assurer qu'il soit capable de fournir ce que le moteur demande et au passage, que le contrôleur aussi en soit capable.


Voilà donc pour ce long chapitre une fois de plus sur le choix des éléments. si vous avez eu la patience de lire tout ceci, vous saurez comment bien choisir le contrôleur en cas de panne du votre, et comment bien choisir vos accu pour les garder longtemps.....

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A SUIVRE ...